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Poèmes, Prière & chants commémoratifs

 
 

Le langage de nos carillons

LES CLOCHES PARLENT

Du haut promontoire de leur campanile, les cloches parlent. Elles parlent en accents sonores et vibrants : fortement, à ceux qui assènent tout près ; en agréables volées, aux paroissiens disséminés autour du clocher ; avec douceur et un son feutré, aux résidents des confins de la paroisse.

Les cloches parlent, elles disent mille choses. Elles disent publiquement, en plein ciel, la foi des croyants qui les entourent. Elles calment bien haut la présence du Dieu vivant dans le temple qu’elles dominent ; elles ramènent nos esprits distraits à une pause à l’Église, nous rappelant la parole de l’Évangile : «  Le Maître est là et il t’appelle ». (Jn,11,28)

 

LES CLOCHES CHANTENT

Avec leur voix d’airain, marquée aux quatre notes de la gamme RÉ, SOL, LA et SI, nos cloches chantent très harmonieusement. Elles chantent les joies, les labeurs, les triomphes de l’Église, qui sont aussi les nôtres, ses enfants.

Chaque jour, l’une d’elles a la noble mission de rappeler par « L’Angelus » l’annonce faite à Marie, l’annonce qu’elle serait Mère de Dieu et par ricochet, Mère des hommes, la nôtre à chacun de nous. C’est notre salut quotidien à Marie que chante, en plein bruit de la ville, la cloche de l’Angélus.

LES CLOCHES PLEURENT

La voix des cloches célèbre les grandes joies communes de la paroisse, mais aussi, les cloches en déplorent les peines et les deuils.

Le glas, qui tinte comme un sanglot, avertit la communauté qu’un de ses membres vient de terminer sa vie terrestre et sollicite une prière pour qu’il soit bien accueilli dans la Patrie.

Et aux cérémonies funéraires, les cloches carillonnent pour mêler leurs accents de douleur à la tristesse des parents et amis. Mais dans leurs volées qui montent, sympathiques, vers le ciel, éclatent, aussi, des notes d’espérance ….

LES CLOCHES PRIENT

La prière est une élévation de notre cœur ou de notre esprit vers Dieu. Et les cloches collaborent, participent (quand elles ne la suscitent pas) à la prière de la communauté paroissiale.

Un peu comme les bougies ou la lampe du sanctuaire qui prie, à leur façon, pour nous, quand nous sommes loin de l’église, les cloches font comme actes de foi, d’espérance, de charité. Elles affirment hautement que Jésus est là, tout près d’elles, au tabernacle ; elles stimulent les uns à la confiance, les autres, à la persévérance; elles supplient que, dans la paroisse, règne un climat d’unité, de bonne entente et d’amour.

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UNE BELLE ÉGLISE 3e ÉDITION – PAROISSE L’ANGE GARDIEN 2009

Poème dédié aux paroissiens (nes) de L’Ange-Gardien au 100 ans de la paroisse

SONNEZ, CLOCHES, SONNEZ !

Sonnez, cloches de notre église, sonnez,
Sonnez de tous nos gens
La vie et les évènements.
Vous qui avez nom :
« Jean », « Jésus », « Marie », « Joseph ».
Depuis 100 ans, une cloche marque,
Comme avec une aiguille
Qui tisse un peu, tous les jours
La trame de nos travaux et de nos jours.
Le matin, c’est la naissance d’un beau bébé ;
Le midi, c’est la noce des gens d’à côté ;
Le soir, c’est notre voisin d’en face
Qui quitte pour toujours sa maisonnée.
Tantôt, les jeunes vivent leurs premiers sacrements.
Tantôt, c’est la Noël avec ses souvenirs émouvants.
À travers toutes ces saisons, toutes ces années
La voix des cloches se fait entendre,
Profonde et familière. Elle est comme l’âme de ce peuple.
Elle accompagne le rythme de leur vie.
Elle interpelle, elle vit
De la vie des gens d’ici.
Oui, cloches de chez nous,
Vos voix mélodieuses
Se font comme une présence,
Comme la présence d’une mère
Qui pénètre les fibres invisibles
De toute la vie de ses enfants.
Vos voix sont comme la vois de Dieu
qui toujours est là, discrète,
Mais qui nous interpelle
Au bon moment.
Oui sonnez, cloches de notre église, sonnez,
Sonnez de tous nos gens
La vie et les événements.
Sonnez, pour célébrer à toute volée
Notre CENTENAIRE !

Auteur : M. Raymond Duval

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PAROISSE ST-JOSEPH 100 ANS 91892-1992) – GUSTAVE GAUVREAU

Prière pour le 50e anniversaire de la paroisse Marie-Immaculée de Sept-Îles (1958-2008)

Seigneur, nous voulons te rendre grâce pour les 50 ans de la communauté de Marie-Immaculée. Nous savons que notre histoire est marquée par les bâtisseurs d’hier et d’aujourd’hui. Tu as été présent aux personnes qui se sont engagées au cœur de la communauté par le bénévolat. Nous voulons te remercier pour ceux et celles qui ont accepté de recommencer chaque jour le même geste, la même démarche et le même travail pour garder la flamme de la foi allumée. Merci pour les autres qui ont soutenu la communauté par la prière, l’encouragement et leurs conseils.

Vierge Marie, tu as veillé sur nous. Tu connais les personnes qui ont travaillé dans l’ombre par fidélité à la foi de l’Église. Nous voulons te confier les membres qui exercent aujourd’hui une mission et une fonction pour la vie de la communauté et les autres qui acceptent de participer de près ou de loin à la beauté de notre Église.

Seigneur, que ton Esprit nous guide sur cette route des bâtisseurs d’aujourd’hui et qu’il nous éclaire afin que le chemin que nous construisons soit lumière pour nous et espérance pour demain.

Seigneur, nous te bénissons pour nos 50 ans et nous te confions notre avenir.
Amen.

Auteur : Père Rénald Doyon, o.m.i., curé

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D’HIER À AUJOURD’HUI, CÉLÉBRONS NOTRE FOI AVEC MARIE-IMMACULÉE (1958-2008)





EN CHAISE ROULANTE

Texte écris par Gustave Gauvreau, prêtre

En chaise roulante,
Bravement je fais face à la situation.
Je peux trouver, parfois, que la vie est méchante,
Mais, je n’ai pas perdu ma valorisation,
En chaise roulante.

En chaise roulante,
Je peux encore vivre, écouter et parler,
Savourer, comme tous, la joie environnante ;
Je peux rire, chanter, et puis, je peux… aimer,
En chaise roulante.

En chaise roulante,
Je peux aller rouler jusqu’en pleine nature,
Voir le ciel, les oiseaux, les fleurs, la mer brillante.
Je peux voir la T.V., faire belles lectures,
En chaise roulante.

En chaise roulante,
La FOI nourrit mon cœur d’une saveur de miel,
En venant rappeler à mon âme croyante,
Qu’on peut devenir saint et aller droit au ciel,
En chaise roulante

L’ami Gustave

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L’ABBÉ GUSTAVE GAUVREAU UNE VIE BIEN REMPLIE… À DEUX PAS DE SES 100 ANS
Auteur : FERNANDE PORLIER FORBES

Le chant des cloches

1
Quel doux appel ! C’est la voix de l’Église.
C’est l’Angélus qui m’annonce le jour…
L’oiseau s’éveille et s’unit à la brise
Pour murmurer à Dieu son chant d’amour
Cloches sonores,
Divine aurore
Sonnez, sonnez…
En nos cœurs rayonnez.
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Tracez la croix sur nos fronts inclinés (bis)

2
Du bleu clocher harmonieux langage,
Mon cœur t’entend et te suit dans les cieux
J’ai prié Dieu ; partons, et mon ouvrage
sera moins dur, mon temps plus précieux
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Divine aurore
En nos cœurs rayonnez.
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Tracez la croix sur nos fronts inclinés (bis)

3
Vers notre église un gai cortège avance ;
De notre foi vient de naître un soutien,
Un bras de plus pour la nouvelle France !
Pour qu’il soit brave, on en fait un chrétien
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Le peuple honore
Vos airs carillonnés….
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Portez bonheur aux enfants nouveau-nés. (bis)

4
De mes sept ans, souvenir qui m’enflamme !
Mai fleurissait nos cœurs et les sillons.
Quand Jésus fit son entrée en mon âme
Au bruit des chants et des saints carillons.
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Le peuple honore
Vos airs carillonnés….
Cloches sonores,
Sonnez, sonnez…
Soyez témoins de mes serments sacrés. (bis)

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CONSÉCRATION DES CLOCHES DE LA PAROISSE ST-JOSEPH – DÉCEMBRE 1958

NE PLEUREZ PAS À MON DÉCÈS

Ne pleurez pas à mon décès,
Je vous en prie, arrêtez ces larmes incroyantes,
Car mon âme est la plus heureuse des voyants ;
Ce que je croyais, je le sais.

Ne pleurez pas à mon décès,
Voyant, émus, une dépouille froide et blême…
Mon corps, ce n’était pas le meilleur de moi-même ;
Et puis, il a eu ses excès !

Ne pleurez pas à mon décès,
Devant mes yeux fermés et ma bouche muette.
Elle a dit, trop souvent, hélas, bien des sornettes,
Eux, ils ont vu de vils objets.

Ne pleurez pas mon décès,
Quand mon corps gagnera sa dernière demeure…
Comme le grain en terre, il faut que chacun meure
Pour produire tous ses effets.

Parce que j’aurai, plein accès,
Espérons, au bonheur de l’éternelle vie,
Parce que vous croirez que mon âme est ravie,
Ne pleurez pas à mon décès.

RIMES CONSOLANTES,
Composée par l’ami Gustave
En 2006-2007

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L’ABBÉ GUSTAVE GAUVREAU UNE VIE BIEN REMPLIE… À DEUX PAS DE SES 100 ANS
Auteur : FERNANDE PORLIER FORBES

 

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